En cette année épique liée aux conditions de travail à la fois en ligne et en présentiel, nos lycéens de l'option répètent un samedi au lycée. Si le théâtre permet à la fois une expression de soi, une libération des émotions et de liberté, il suppose aussi un engagement exigeant vis-à-vis du groupe. En effet, la mise en scène implique une rigueur d'apprentissage mais aussi de partage et d'écoute. Comme le disait le metteur en scène et réalisateur Ingmar Bergman, dans son Petit dictionnaire du théâtre : 

“La première chose que doivent apprendre les jeunes élèves d'art dramatique, ce n'est pas l'ivresse du théâtre mais bien ses exigences.”

Que cette citation nous conduise à la construction d'une représentation digne des talents de chacun ! 

Quelques images de cette répétition... 

 

 

 

La chorégraphie parodique se met en place progressivement...

 

 

 

 

 

 Contrôler les mouvements : force et lenteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       Avec le masque... rendre le haut du visage expressif. Comme ça :

 

 

 

Comment sortir de scène... Zoé s'en sort avec brio ! 

 

 

 

 

 

 

Comment donner du rythme à une improvisation en évitant les temps morts et les longueurs ? 

 

 

 

 

Quelques essais lumières ! 

 

 

 

 

 

  

 

 

Marche à l'aveuglette, sur un même rythme... sans chercher à toucher forcément l'autre.

 

 

 

 

 Jeu différent en fonction du placement par rapport à l'autre(derrière ou devant). 

 

 

 

 

 

                                                     Oui, c'est encore un       peu sportif l'éclairage !   Heureusement, nous avons des athlètes de HAUT niveau ! 

 

 

 

 

Merci à tous pour votre présence... Et un immense bravo à ceux qui ont préparé et apporté des gâteaux pour nous régaler ! 

Il nous reste encore beaucoup de travail en perspective !  

Vendredi 8 avril : connaître par coeur les scènes par groupes de deux. Apporter des vêtements et accessoires divers pour vos mises en scène. 

Félicie et Angie : travail sur le monologue avec moi. 

Samedi 9 avril : répétition au lycée, de 14h à 17h. 

 

      Pour commencer, une citation utile rappelant combien le jeu du comédien suppose une interaction authentique, ancrée dans le moment présent et supposant  une capacité d'observation et d'écoute cruciale : "Je crois à la générosité du jeu et de l'action, mais avant tout je crois à celle de l'écoute." Ariane Mnouchkine. 

       Reprise de notre chanson pour le spectacle... en langue indonésienne : face à face, dos à dos. Travail d'une respiration commune et d'un choeur vocal où chaque voix puisse se faire entendre. 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

Un petit échauffement sur la diagonale des fous amenant chacun à réagir rapidement tout en improvisant, créant et laissant le corps déborder sur la parole.  

 

 

La maîtrise du lâcher-prise... associant gestuelle et vocalisation ! Bon, il vous reste à imaginer le son ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lire et apprendre un texte à plusieurs : veiller à l'enchaînement, à la même énergie vocale. Comment ne pas perdre la dynamique des comédiens précédents : un travail d'écoute et de concentration indispensables... Et une exigence de répétition que chacun doit tenter d'apprendre à accepter.  

Reprise de notre travail scénique...

    En fonction des scènes choisies, chaque binôme travaille :

- les entrées et les sorties/l'occupation de l'espace par rapport à l'autre

- la démarche et les attitudes

- les intentions à travers la voix et les regards(pauses/silences)

- la recherche d'accessoires essentiels pour le jeu. 

 

 

Une scène cynique dont les idées de mise en scène commence à faire surgir le rire. 

 

 

 

 

 

 

L'absence d'accessoires donne parfois lieu à des moments comiques insoupçonnés ! 

Créer, c'est en effet inventer, prendre des risques, ne pas craindre de changer les règles ni de se tromper, faire l'expérience de l'incongru pour surprendre son public... mais aussi  peut-être se surprendre soi-même...

 

 

 

Des corps mal en point ! 

 

 

 

Une fois que le texte est mémorisé, le jeu commence à se libérer pleinement. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une scène où les regards en disent long ! 

 

 

 

 

 

 

 

 La conspiration virale !! 

 

 

 

 

 

 

En attendant le retour de Méline, qui, nous l'espérons, va se rétablir très vite et pouvoir donner la réplique à Félicie, pensez à apprendre toutes vos scènes pour la semaine prochaine.  

Vendredi 25 mars : revoir la mémorisation du monologue "La volupté de l'ennui" ainsi que vos monologues personnels. N'hésitez pas à apporter certains accessoires pour ces derniers. 

 

 

    Un échauffement musclé pour conserver l'énergie emmagasinée durant les vacances ! 

Reprise de l'exercice du touche-touche mais en mode "niveau 2" : la difficulté s'accroît et demande quelques distorsions corporelles : 

 

"Etape 1". 

 

 

 

 

 

Jusque-là, tout semble parfait : rien n'est trop tiré par les oreilles ! 

 

 

 

 

Puis les contorsions commencent... pour trouver les contacts aux bons endroits, le plus vite possible. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Improvisation sur le registre pathétique. 

Voici l'occasion de revoir la distinction entre l'expression courante "Il est pathétique" et le registre pathétique utilisé en littérature, notamment au théâtre. Victor Hugo en est un remarquable exemple dans ses drames romantiques. Voici l'image d'un spectacle intéressante pour illustrer ce registre : 

Spectacle "Ta douleur", mis en scène par Brigitte Haentjens, au Théâtre de Quat'sous(Québec). https://labibleurbaine.com/theatre/la-creation-ta-douleur-mise-en-scene-par-brigitte-haentjens-au-theatre-de-quat-sous-des-choix-esthetiques-et-sceniques-judicieux/

 

 

 

 

 

 

 

Sur une parodie d'un extrait de Phèdre, Racine : comment exprimer par un jeu de tout le corps(physique et vocal) la souffrance, la plainte, les lamentations pour convoquer la compassion du public ? 

Nos comédiens s'y livrent en proposant des idées variées. 

Gommer progressivement la "paraphrase" corporelle pour laisser place à l'idée sous-jacente d'un geste ébauché dans l'élan sans aspect mécanique ou imitatif... 

  

 

 

 

 

 

 

 

Une parodie en quelques gestes précis, immédiatement identifiables, quelques postures physiques enchaînées avec fluidité... et une bonne dose d'humour.

 

 

 

 

                  Utilisation de l'espace et sentiment de perte...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          Les expressions faciales, les glissements au sol,

                   le jeu avec les accessoires. 

 

 

 

 

 

 

 

Mise en scène : suite du travail sur les scènes.

Redistribution : bienvenue à Zoé arrivée récemment de France !

Un délicieux goûter, apprécié de tous : les cookies de Méline ont  tous été dévorés avec délectation !! Terima kasih banyak ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bravo à vous tous, la troupe des Mascarires, pour cette séance pleine d'énergie créative, de partage et de bonne humeur ! 

 

 

 

 

 

Pour vendredi 18 mars : apprendre par coeur vos deux ou trois scènes. Noter ou faire un croquis de costumes et accessoires pour vos mises en scène. 

Bon week-end à vous tous ! 

 

"Voyez-vous, dans la vie, il n'y a pas de solutions. Il y a des forces en marche : il faut les créer, et les solutions les suivent." Antoine de Saint-Exupéry. 

Création : parodie de pub ou de chanson ?

 Et si on faisait un slogan publicitaire en lien avec la pandémie…

Quelques propositions de célèbres publicités et de bande-annonce de film en guise d'introduction de la séance. 

Une petite tentative de parodie d'un extrait de tragédie... en guise d'exemple.  

 

Voilà quelques extraits bien nets du film ! Peut-être le connaissez ou reconnaissez-vous ? 

 L'une de nos lycéennes a trouvé sur tiktok une parodie réussie en lien avec notre sujet... 

 

 

 

 

 

Pas mal pour rappeler la notion de parodie... 

 

 

 

 

 Recherches pour l'improvisation d'un scénario.

Une publicité pour quoi ?

Un masque ultra efficace, original, stylé, à la pointe de toutes les technologies ?

Un remède qui ne serait pas une piqûre mais quelque chose d’alléchant, d'attrayant, de séduisant : un bonbon ? Un gâteau ? Un parfum ? Un bijou ? etc ?

Trouver un slogan(pour que les gens le mémorisent) : avec des jeux de mots/de sonorités/de rythmes poétiques(alexandrins)/effets vocaux mais aussi visuels. Reprise d’expressions comme des proverbes, des citations célèbres en les détournant.

 

On se creuse les méninges ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le virus se personnifie !!

 

 

 

Une première ébauche où pointe déjà une multitude d'idées ingénieuses.  A rendre maintenant plus visuelles, moins dans la parole. Bref, plus théâtrales ! 

 

 

 

 

Nos comédiens sont déjà dans leurs personnages ! Ils font feu de tout bois avec les accessoires qu'ils ont sous la main. 

 

 

 

 

 

 

                     La préparatrice de laboratoire ! 

 

 

 

 

Le médecin... patient ? 

 

 

 

 

 

           Le patient... plus ou moins confiant ?                                                           

 

 

 

 

 

 

Un groupe toujours en recherche...

 

 

 

 

 

 

 

En fin de séance, une magnifique surprise : un premier costume pour notre spectacle !! Mais cela reste pour l'instant entre nous !! Bravo Méline ! 

Pour le 11 mars : Finir le montage de la bande annonce suivant les consignes données(diaporama). 

Bon week-end à vous tous ! Bon courage à nos Terminales pour le bac blanc ! 

 

 

 

             On s'y attendait... Mais quel coup de massue, ou plutôt de théâtre, que ce retour en distanciel, en ce vendredi 4 février 2022 ! Nos comédiens, après avoir traversé, pour certains, les affres de la contamination du Covid, sont bien tous présents et vaillants ! Alors essayons d'adapter notre travail théâtral en utilisant les effets du cinéma  afin d'enrichir le jeu scénique par diverses techniques de l'image(prises de vue, types de plan, son) et par les imprévus de la nouveauté !

Comment, face à la caméra, faire partager l’émotion ? Quelle différence  avec le travail sur un plateau théâtral ?

Echauffement : exprimer des émotions face à la caméra.

A partir d'un vers choisi d’une citation de Phèdre de Racine, chacun va exprimer l’un après l’autre l’émotion donnée par le professeur. Travail sur l'enchaînement rythmique...

 

 

A vous de deviner les émotions jouées par chaque comédien !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La prestation est réussie... L'image réalisée par le professeur beaucoup moins ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Travail par groupes sur les scènes de JP Martinez : 

1. Scène apprise par coeur. (1ère scène pour chaque groupe). 

30' Par groupes, dans des salles de conférence, reprendre la mise en scène en jouant face vidéo comme si vous étiez sur le plateau scénique. Veiller : 

• à votre position par rapport à votre interlocuteur : pour les regards, gestes, mouvements. Utilisez le hors-champ : bras tendu vers l’autre, ou échange d’objet(à faire apparaître dans les deux plans).

• à faire en sorte que la scène s’enchaîne de manière cohérente pour le spectateur. 

• à avancer ou reculer face à la caméra selon les propos ou l’expression que vous souhaitez mettre en évidence.

1H Retour dans la salle commune.

Présentation aux autres de chaque mise en scène.

Réception par le public et échange pour voir ce qui fonctionne théâtralement. 

 

 

 Scène 3. Des émotions mises en évidence à l'aide des plans cinématographiques variés.

 

 

Scène 1. Un jeu sur le passage d'un espace à l'autre réussi : comme si les personnages se trouvaient dans la même pièce ! 

 

 

 

 

 

En voilà un gros plan bien clair !!! 

 

 

 

 

 

 

 Scène 2. A la découverte d'un vaccin ou comment se vendre... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La claque est bien là, sans avoir été engagée comme au 16ème siècle !  

Les pleureurs, les rieurs, les bisseurs... ? 

 

 

Bravo à tous ces comédiens si efficaces quelles que soient les conditions ! 

Pour vendredi 11 février : lire et apprendre par coeur votre deuxième scène.